Le mag
Le réveil des vignes au printemps
La période hivernale où la vigne s’est endormie laisse délicatement place au réveil du vignoble.
Depuis le 20 mars, le printemps est arrivé. Le climat s’adoucit au sein de la Montagne de Reims, nous assistons alors à la poussée des bourgeons et profitons de davantage de rayons de soleil dans nos paysages. Les champs et forêts se colorent à nouveau pour lancer un nouveau cycle de nuances de vert dans la Nature.
Mais que se passe-t-il dans les vignes au printemps ?
La Maison Canard-Duchêne vous propose de vous emmener en plein cœur des vignes des coteaux champenois et vous délivre les secrets de ses activités de mars à juin !
Prendre soin du sol
Après la dormance hivernale où la sève s’est réfugiée dans les racines pour se protéger du froid, cette dernière remonte dans les parties aériennes. Le phénomène est visible au niveau des plaies de la taille d’où la sève s’échappe en formant de petites gouttes. On dit que « la vigne pleure ».
C’est le signal de la Nature : il est à nouveau temps de s’activer dans les vignes ! Place alors aux diverses missions du vigneron en lien avec la terre champenoise :
Le désherbage consiste à retirer la verdure importune qui entre en concurrence avec les plants de vigne. Plusieurs techniques sont alors possibles :
– Le désherbage mécanique : il s’effectue à l’aide d’outils comme des charrues ou des bineuses, comme pour notre parcelle bio P181.
– Le désherbage par les animaux : une méthode 100% naturelle qui profite aux vignerons, aux animaux ainsi qu’aux vignes. Les moutons peuvent par exemple apporter leur aide !
– Le griffage : faisant partie du désherbage mécanique, est une technique de labourage en surface pour retirer les mauvaises herbes, aérer le sol et y enfouir les éléments nutritifs.
L’enherbement : on sème ou on laisse s’installer une couverture végétale entre les rangs de vigne.
L’assemblage : des nuances infinies
Une fois que la terre est prête, il convient de prêter attention à la vigne.
L’ébourgeonnage : Les bourgeons laissent apparaître de toutes jeunes feuilles qui sont recouvertes d’un duvet (ou « bourre »), c’est ce qu’on appelle « le débourrement ». Il faut alors supprimer les « gourmands », les jeunes pousses qui ne donnent pas de fruit et peuvent nuire au développement des rameaux fructifères et des grappes. Attention aux gelées tardives comme les Saints de Glace sur le mois de mai ! Il s’agit de “l’ultime sursaut de l’hiver” , après lequel, le gel ne serait plus à craindre.
Le palissage (attachage, accolage et relevage) : on relève les rameaux en les fixant sur les fils et les piquets qui guident les rangs de vigne. Il est important de le réaliser à temps, avant que les tiges ne deviennent trop rigides !
Le rognage : on coupe l’extrémité superflue des rameaux pour que les éléments nutritifs se concentrent sur les grappes pour une bonne maturation des raisins.
L’effeuillage : cela consiste à retirer les feuilles proches des grappes pour permettre un ensoleillement suffisant, une aération de qualité et une cueillette facilitée !
Arrive le temps de la floraison, ayant lieu pendant le palissage et avant le rognage. Les fleurs perdent leurs premiers capuchons floraux et se transforment en fruits, c’est la nouaison.
Prendre soin du sol riche en calcaire et craie ainsi que des vignes elles-mêmes est la clé de plantations en bonne santé !
Protéger, nourrir et accompagner la vigne sont des piliers dans la vie d’une Maison de Champagne pour créer d’excellentes cuvées.
Pour en apprendre plus sur le travail dans les vignes dans le cadre verdoyant de notre parc centenaire, vous pouvez réserver une visite de nos caves couplée d’une dégustation découverte !
Pour plus d’informations, nous vous invitons à prendre contact avec la Maison !
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